Depuis le 1er janvier 2024, une nouvelle version du Nutri-Score guide les consommateurs vers des choix alimentaires plus sains. Ce changement vise à améliorer la transparence et à aligner le système sur les recommandations européennes. Le nutritionniste Raphaël Gruman accueille positivement cette évolution, soulignant que la révision aurait pu intervenir plus tôt.

La mise à jour du Nutri-Score se concentre sur une évaluation plus stricte des nutriments, particulièrement les mauvaises graisses, le sel, et le sucre, soulignant l’importance de la transparence. Les produits riches en fibres sont valorisés, incitant les consommateurs à opter pour des choix plus bénéfiques pour la santé.

En 2024, les éléments pris en compte dans le calcul restent globalement les mêmes mais les règles de calcul du score ont été revues pour permettre aux consommateurs de comparer encore mieux les produits selon leur qualité nutritionnelle. Pour les boissons spécifiquement, la présence d’édulcorants est désormais prise en compte afin d’éviter que les industriels utilisent ces additifs à la place du sucre pour améliorer la note de leurs produits. Les sodas lights contenant des édulcorants ne seront plus notés B, mais de C à E. De nombreux produits vont donc voir leur score changer, entre 30 et 40% des produits sont concernés. Ce n’est pas la composition des produits qui change mais la façon dont leur score est calculé.

Cependant, malgré ces changements, le nutritionniste considère que le Nutri-Score reste insuffisant en ne prenant pas en compte des aspects cruciaux tels que l’ultra-transformation, le caractère bio, la présence d’additifs, et les pesticides. Il souligne l’importance de privilégier les produits moins transformés et de comparer les notes du Nutri-Score entre des produits équivalents tout en scrutant la liste des additifs pour des choix alimentaires plus sains.